On entend un peu partout que notre monde est limité par des ressources naturelles limitées, et que l’épuisement de ces ressources compromettraient très sérieusement l’activité humaine qui se retrouverait à l’arrêt, faute de ressources naturelles pour l’alimenter. Alors c’est effectivement vrai dit comme cela, sauf que c’est vrai que parce qu’on utilise des ressources épuisables. Autrement dit, si on utilisait autre source d’énergie que les ressources fossiles, on pourrait tout aussi bien continuer.
Pour ce qui est de la pollution, c’est la même chose. Nous polluons uniquement parce que ce que nous utilisons pour produire pollue. Donc si nous utilisons une autre façon de produire, on pourrait le faire sans pollution. À noter que politique pour l’emploi et pollution sont liés.
Des ENR biens plus écologiques et rentables financièrement parlant
Si la croissance a reposé sur les énergies fossiles, c’est parce qu’on ne savait pas faire autrement. Maintenant qu’on dispose de tout un tas de technologies qui permettent non seulement de se passer de pétrole, mais aussi d’avoir de l’énergie propre et illimitée, cette théorie de fin de croissance fautes de matières premières à transformer n’a pas lieu d’exister.
Si nous n’avons pas besoin de pétrole pour produire de l’énergie, il faut voir le potentiel des Énergies Renouvelables. L’éolien et le solaire ont fait un bond spectaculaire sur le plan technologique. On estime que ces deux sources d’énergie renouvelable peuvent à elles seules répondre cent fois à la demande mondiale en énergie. Ce qui s’explique notamment par une baisse constante des coûts d’exploitation au cours des deux dernières décennies. En effet, ces coûts diminuent en moyenne de 18 % par an depuis 2010. Ce qui permet à ces technologies de croître plus rapidement que toute autre technologie énergétique de cette taille avec une augmentation annuelle moyenne de 39% au cours de la dernière décennie. L’éolien suit une trajectoire similaire : au cours de la dernière décennie, les prix ont baissé en moyenne de 9 % par an tandis que la capacité a augmenté de 17 % par an. Cela entraîne des gains d’efficacité et des avancées telles que de meilleurs panneaux et des turbines plus hautes qui réduisent encore les coûts.
Avec les technologies solaires et éoliennes qui existent à l’heure actuelle, le monde à le potentiel de capter plus de 5 800 Petawattheures (PWh) par an, sachant qu’en 2019, la consommation mondiale d’énergie s’élevait à plus de 65 PWh. De plus, l’éolien terrestre et offshore pourrait capter près de 900 PWh par an. Selon The Sky’s the Limit, environ 60% des ressources solaires mondiales et 15% de ses ressources éoliennes sont déjà économiques par rapport à la production locale de combustibles fossiles. D’ici 2030, tout le solaire et plus de la moitié de l’éolien seront probablement économiques. Construire suffisamment de panneaux solaires pour répondre à la demande énergétique mondiale n’occuperait que 0,3 % des terres, soit moins que la superficie occupée par les combustibles fossiles. Le plus grand champ pétrolier du monde, Ghawar en Arabie saoudite, qui occupe 8 400 kilomètres carrés, produit l’équivalent de 0,9 PWh chaque année. Construire des panneaux solaires sur la même superficie générerait 1,2 PWh par an en moyenne dans le monde et 1,6 PWh en Arabie saoudite, ce qui est plus ensoleillé que la moyenne. L’opportunité est la plus grande dans les marchés émergents qui ont le potentiel solaire et éolien le plus élevé par rapport à leur demande intérieure. Beaucoup construisent encore leurs systèmes énergétiques, et les énergies renouvelables bon marché offrent un moyen d’apporter de l’électricité à plus de personnes, de créer de nouvelles industries, des emplois et de la richesse. L’Afrique possède à elle seule 39% du potentiel mondial et pourrait devenir une superpuissance des énergies renouvelables.
En parallèle de la progression des technologies usant du solaire et de l’éolien, d’autres technologies de captation d’énergie existent. Il suffit de voir le potentiel colossal que d’exploiter les courants marins et fluviaux. Rien qu’en France, on dispose de vastes littoraux qui nous permettront l’installation de nombreuses hydroliennes qui fonctionnent en étant actionnées par les courants marins. Mais on compte aussi de nombreux fleuves et rivières dont les courants pourraient actionner une hydrolienne fluviale. C’est d’autant plus efficace que la turbine continue de tourner aussi longtemps qu’il y aura du courant. Le seul potentiel houlomoteur français exploitable de la façade Atlantique (12 000 km de côtes) est de 15 GWh. Et comme ce n’est pas une énergie intermittente, il y a toujours de la houle, on parle donc de 700 TWh/an, plus de deux fois la production nucléaire.
Il faut voir aussi le potentiel de l’éolien offshore. Les vents marins étant plus abondants que sur terre, ce système sera tout aussi efficace, à tel point qu’on parle d’un potentiel presque illimité. En France, on estime que son potentiel exploitable est compris entre 30 et 70 GW. Le Syndicat des énergies renouvelables s’est fixé pour objectif d’atteindre les 15 GW installés à l’horizon 2030 – ce qui représenterait 9 % de la production d’électricité – contre 70 GW pour l’Europe et pour la Chine et 22 GW pour les États-Unis. De plus, en mer les installations peuvent être plus imposantes. Une éolienne deux fois plus grande, par exemple, produit huit fois plus d’énergie. À terre, nous sommes sur des champs de quelques dizaines de mégawatts. En mer, nous tournerons autour des 500 ou 1 000 MW. Le potentiel exploitable est d’environ 18 500 TWh/an.
Avec le littoral que nous avons en France, on pourrait même utiliser des centrales houlomotrices, qui sont alimentées par les vagues des océans. Et là pareil, tant qu’il y aura un océan et des vagues, il y aura de l’électricité qui pourra être produite. Le potentiel exploitable se situe entre 8 000 et 80 000 TWh/an.
Pour terminer sur le potentiel énorme que la France pourrait disposer en termes de production d’électricité, on peut ajouter le système osmotique, c’est-à-dire l’utilisation de la réaction entre l’eau salée des océans et l’eau douce des fleuves qui s’y jettent. L’électricité est donc produite par les différences de charge électrique générées à l’interface de l’eau salée et de l’eau douce. Or, la France dispose de quatre embouchures où les eaux des fleuves vont se jeter dans la mer et compte tenu de leur étendue, cette énergie présente donc un potentiel virtuellement infini. En effet, les rivières déversent chaque année quelque 37 000 kilomètres cubes d’eau douce dans les océans. Cette intersection entre l’eau douce et l’eau salée offre le potentiel de générer beaucoup d’électricité — 2,6 térawatts, selon une estimation récente, à peu près la quantité qui peut être générée par 2000 centrales nucléaires. Or, la France en compte 57 en activité. Le potentiel osmotique mondial s’élève à 2 000 TWh, la même puissance que la totalité de la puissance nucléaire mondiale installée.
Toutes ces précautions étant prises, certains comme le World Energy Council tente tout de même de fournir des estimations. Ainsi le potentiel énergétique théorique des énergies marines renouvelables serait de deux millions de TWh par an. Mais à l’heure actuelle, seulement un peu plus de 100.000 TWh/an seraient techniquement et/ou économiquement exploitables. Un chiffre étourdissant tout de même sachant qu’en 2018, la consommation d’électricité dans le monde dépassait à peine les 23 000 TWh.
Pour en revenir à la rentabilité, ces énergies ont aussi un potentiel considérable. Puisqu’il n’y aura plus besoin de la chaîne de production que nécessite les énergies fossiles, comme l’exploration, l’extraction, le transport, le raffinage et la distribution. Ce qui générera des économies à toutes les échelles, donc des bénéfices bien plus conséquents que les énergies fossiles, qui elles coûteront de plus en plus chers du fait qu’il faudra aller dans des endroits de plus en plus difficiles d’accès pour trouver du pétrole par exemple. Ce qui fait qu’il n’y aura plus de dépenses en infrastructures (plateformes, navires, équipages, etc.). C’est comme si on se contentait de mettre un panier sous un arbre et d’attendre que les fruits tombent dedans.
Un vaste potentiel de production de matériau grâce au CO2 atmosphérique
Pour la production de matériaux, cela pourra se faire à base de CO2 atmosphérique qu’il suffira de capter. Avec le CO2, non seulement on peut produire du plastique de bien meilleur qualité que ceux dérivés du pétrole, mais en plus on peut produire de la fibre de carbone d’excellente qualité qui est d’ores et déjà utilisée pour produire du mobilier avec la société AirCarbon. Avec ce captage massif de CO2, on pourra multiplier nos productions à base de fibre de carbone, notamment dans l’automobile et l’aéronautique, où le carbone est bien plus résistant et léger que l’acier ou même l’aluminium. Ce qui le rend plus écologique.
Avec le CO2, il sera même possible de produire du graphène, pour produire des batteries de biens meilleurs qualités avec une plus grande autonomie que celles fonctionnant avec du Lithium. C’est ce que fait déjà Samsung avec ses batteries de smartphone pour accroître leur autonomie et leur permettre de se recharger plus rapidement . De plus, les batteries produites au graphène pourraient être si compacts par rapport à l’autonomie dont elles disposent qu’elles pourraient se glisser dans l’épaisseur de la carrosserie d’une voiture. On pourrait imaginer la même chose dans la carlingue d’un avion en passant par la coque d’un navire qui pourra ainsi fonctionner grâce à l’électricité produite avec une pile à combustible qui elle-même pourra fonctionner grâce à l’hydrogène produite à partir de l’eau de mer et de panneaux solaires embarqués. De plus, la société Carbon Engineering travail sur la possibilité de produire un carburant à base de ce même CO2 atmosphérique. Un carburant combustible qu’il serait possible de mettre dans nos voitures actuelles, sans même changer de moteur. C’est aussi sans compter sur la possibilité de produire de la fibre textile, et même le silicium dans les composants électroniques.
On peut même envisager le CO2 comme étant la base de nos futurs matériaux de construction. C’est ce que montre cette découverte qui permet aux matériaux de se cicatriser grâce au CO2.
Utiliser le CO2 comme matériau de base à aussi un avantage considérable par rapport à tout ce qu’on utilisait jusqu’à présent. Contrairement à l’acier et à l’aluminium où il faut extraire, transformer, transporter et distribuer le minerai, avec le CO2 capté dans l’atmosphère, tout pourra se faire sur place. Ce qui est plus écologique car n’ayant plus besoin de la chaîne de production décrite précédemment, qui génère de la pollution. Si une entreprise a besoin de matière première pour produire, il lui suffira de s’équiper d’une centrale pour capter le CO2 et d’une petite usine de transformation, qui elle-même pourra être alimentée par des ENR.
Une production de masse qui n’a servi qu’à donner du travail aux individus
Il serait bon de rappeler ce pourquoi on a produit en grande quantité et bon marché. Alors que la Seconde Guerre Mondiale est passée et que le système paternaliste a trouvé ses limites avec la crise de 1929, qui a indirectement conduit à la guerre avec la paupérisation de la population qui a donné du grain à moudre aux populistes, il fallait trouver un nouveau système de redistribution de la création de richesse pour la faire ruisseler sur la population. C’est dans ce contexte qu’on a tiré le constat que pour élever la population, il faut qu’elle ait du travail. Or, le travail était encore indispensable à cette époque où les machines ne pouvaient toujours pas fonctionner seules. Seulement, pour donner du travail, il faut produire énormément. Il faut faire en sorte que le produit soit jetable, pour qu’on le renouvelle le plus vite possible et ainsi redonner de quoi faire fonctionner la machine. Il fallait aussi faire en sorte que cette production soit le meilleur marché possible, pour permettre à tout le monde d’acheter malgré son faible salaire. C’est ainsi qu’est née la société consumériste du XXème siècle. Seulement, cette société consumériste consommait beaucoup d’énergies et de matières premières du fait du très grand nombre de marchandise qu’il fallait produire. Marchandise qu’il fallait aussi stocker et transporter.
Une société plus écologique et plus prospère grâce à l’automatisation du travail
Avec les progrès de la technologie, il est possible de faire en sorte que l’automatisation profite aux individus en les libérant de l’obligation de travailler pour gagner leur vie. De plus, cette automatisation contribuera à créer davantage de richesse que l’ancien système, et ce de manière écologique. En effet, si le souci n’est plus de créer des emplois, on pourra orienter notre production vers le qualitatif et cher. Les produits à forte valeur ajoutée étant chers, il n’y aura pas besoin d’en produire une grosse quantité qu’il faudra gérer par la suite. Les entreprises consommeront moins de matières premières, d’énergies et généreront moins de déchets. Elles n’auront pas non plus besoin de grandes usines nécessitant de grandes surfaces pour produire. De ce fait, non seulement elles généreront plus de bénéfice, mais en plus, elles auront un impact environnemental moindre. Bref, produire moins sera bien synonyme de croissance et de respect de l’environnement, à condition que la production en question soit chère.
C’est pour cela qu’à l’avenir, les individus seront amenés à être de moins en moins propriétaires individuels d’objets. Durant la période consumériste, le fait de posséder chacun sa voiture, chacun son pavillon, chacun son électroménager et ainsi de suite, n’avait pour but, comme mentionné précédemment, que de donner du travail à ceux qui les fabriquaient. Si le souci n’est plus de faire travailler les individus, ils seront d’avantage locataires des biens de consommation et qu’ils utiliseront de façon ponctuelle, en fonction de leurs besoins. Par exemple, pour la voiture qui deviendra autonome du fait qu’elle soit chère, tout le monde ne pourra pas en posséder une individuellement. En revanche, les individus pourront mettre en commun leurs moyens en créant une entreprise dont ils seront actionnaires et qui possédera la, voire les voitures. Dans cette situation, la voiture autonome est mise à la disposition des individus qui ont créé l’entreprise, ainsi chaque fois qu’ils paient pour louer les services, ils font en sorte que leur entreprise génère des bénéfices, ce qui leur permet de toucher des dividendes. Bref, les individus seront à l’avenir d’avantage propriétaires d’entreprises qui loueront leurs services pour répondre à leurs besoins.
Bien sûr, une société automatisée implique qu’il y aura de moins en moins d’emplois à pourvoir. De même avec l’utilisation massive des ENR et la captation du CO2 pour en faire des matériaux. Comme démontré précédemment, les ENR n’ont pas besoin de chaîne d’approvisionnement et de production contrairement aux énergies fossiles. Or, ces chaînes en question donnaient du travail. Comme il n’y en aura plus besoin, il n’y aura plus autant de création d’emploi. Mais cela n’est pas un inconvénient. Il suffit d’une transition sociétale pour adapter la société en conséquence et offrir une chose à ceux qui ne pourront plus travailler de gagner leur vie par la contribution directe à l’économie réelle.
Des terres rares pas aussi nécessaires qu’on pourrait croire
Non seulement nous ne manquerons ni d’énergie, ni de matériaux, mais nous ne manquerons pas non plus de terres rares, qui ne sont absolument pas nécessaires pour la mise en place des ENR. C’est ce qu’affirme l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ou ADEME. Les batteries de voitures électriques, recyclables à plus de 90 %, n’ont pas non plus autant besoin de terres rares. C’est également le cas pour ce qui est des panneaux photovoltaïques , ainsi que des autres ENR. De plus, il est possible de recycler à 100 % ces mêmes panneaux photovoltaïque. Ces terres rares sont par ailleurs si peu indispensables qu’on travaille déjà sur des moteurs électriques qui n’en ont pas besoin. Par ailleurs, l’ADEME dans ce rapport confirme que la voiture électrique n’est pas plus polluante que la voiture diesel.
L’écologique est la conséquence de l’évolution de la société, et non de contraintes étatiques
Du fait que la transition écologique soit rentable à tous les niveaux, comme démontré précédemment, de nombreux investisseurs privés vont se lancer dans ce domaine. Si on ne compte que sur l’État pour organiser une telle transition, cela sera effectivement un coût. L’entreprise initiée par l’État étant sans cesse en attente de subvention.
Ce qu’il faut, c’est de mettre en place un environnement collaboratif pour que cette transition provienne de l’initiative individuelle. Et il y en aura. En effet, les ENR, la captation du CO2 atmosphérique pour produire des matériaux et la réorientation de notre mode de production vers le qualitatif et cher sont rentables. Contrairement aux énergies fossiles, à l’acier ou l’aluminium, il n’y a pas à explorer, extraire, raffiner, transporter et distribuer. Tout peut se faire sur place, ce qui est bien moins coûteux. De plus, l’énergie est partout, il suffit de la capter. Les entreprises privées qui les exploiteront généreront des bénéfices que d’un côté l’État récupérera par l’impôt sur les sociétés, de l’autre par les revenus des individus qui auront investi en masse dans ces mêmes entreprises et qui consommeront ce même revenu, faisant ainsi fonctionner le reste du système économique.
Des mesures incitatives, et non contraignantes, pour l’investissement dans la transition écologique
Pour inciter les riches à contribuer à cette transition écologique en investissant leurs capitaux dans de nombreux projets allant dans ce sens, il suffit de modifier le système d’imposition en supprimant l’impôt sur le revenu pour mettre en place un système qui taxe non plus en fonction des revenus, mais en fonction de la contribution dans l’économie réelle. Autrement dit, plus on investit, moins on paie d’impôts. Ainsi, les individus ne manqueront jamais de capitaux pour financer leurs projets. De plus, financer des projets écologiques, non seulement c’est bon pour le portefeuille puisque cela leur permettra de payer moins d’impôts, conformément au principe du nouveau système fiscal évoqué précédemment, mais en plus, c’est bon pour l’image. Toutefois, cela ne sera pas suffisant. C’est pourquoi pour réunir tout ce beau monde et leur permettre d’interagir et de créer de la richesse, il faut une plateforme de financement participatif.
Cette plateforme, c’est l’Action Mutuelle d’Investissement, qui comporte de nombreux atouts pour aider à la transition écologique. C’est avant tout un intermédiaire sous la forme d’une plateforme de financement participatif. Les banques prêteront les capitaux à cette organisation, qui se chargera de prêter les capitaux aux porteurs de projets qui en demande. Ainsi, les banques ne seront cantonnées qu’à leur rôle de prêteur afin de fournir à l’Action Mutuelle d’Investissement le levier bancaire nécessaire à la création de richesse. De toute façon, cette plateforme de financement participatif ne pourra que financer des projets écologiques. En effet, cet organisme permet non seulement de mettre en relation financiers, qui seront en grande majorité des individus lambda, et porteurs de projet. Mais aussi de permettre aux épargnants qui auront investi leurs capitaux de décider des projets à financer. Or, on sait que les individus sont naturellement écolos. En effet, sur de nombreuses plateformes de financement participatif, il suffit de voir que les projets qui connaissent le plus de succès sont des projets écologiques. De plus, au sein même de l’Action Mutuelle d’Investissement, des acteurs connaissant bien les ENR pourront conseiller les épargnants, comme les porteurs de projets, ce qui apportera de la clarté pour tout le monde. Grâce à son incubateur, la plateforme pourra s’assurer que tous les porteurs de projets soient conseillés dans la bonne direction pour assurer le succès des entreprises financées. Les financiers, les banques comme les épargnants, auront toujours à leur disposition des informations sur les projets présentés pour faire leur choix de façon éclairée et démocratique.
Enfin, l’Action Mutuelle d’Investissement sera un véritable accélérateur de la mise en place de la transition écologique puisque l’environnement collaboratif qui en découlera permettra de voir les initiatives individuelles, notamment dans la production d’énergie verte, se multiplier. Du fait de l’efficacité des ENR, des techniques de captation du CO2 atmosphérique et des nouvelles technologies qui décentraliseront la production vers les particuliers, et de leurs faibles coûts de mise en place et d’exploitation, mêmes des individus lambda pourront proposer des projets. Et du fait de leur rentabilité, les financiers de projets auront rapidement un retour sur investissement, ce qui les motivera à les financer. Le problème, c’est que le financement des TPE est un domaine qui échappe non seulement aux banques, mais aussi aux gestionnaires de fortunes qui gèrent la fortune des riches, qui devront investir pour payer le moins d’impôts possible. Avec l’Action Mutuelle d’Investissement, ils auront un intermédiaire pour investir. Ils fournissent les capitaux à la plateforme qui se chargera d’investir à leur place. Cela ne pourra qu’être une bonne affaire que de passer par cette même plateforme puisque le levier bancaire permettra de démultiplier la capacité d’investissement et en plus de sécuriser le capital puisqu’on n’investit pas le capital disponible, seulement le crédit émis par les banques partenaires. De plus, les entreprises à financer reçoivent des conseils pour mieux démarrer et assurer leur développement, ce qui est un gage de sécurité considérable. D’autant considérable que le risque est réparti à travers l’ensemble des acteurs économiques de la société, via la plateforme ce qui est un atout de taille pour les banques.
Avec les technologies que nous connaissons à l’heure actuelle, il n’y a pas absolument besoin de pétrole et autres matières premières que nous utilisons encore. Les technologies pour s’en passer existent. On est en mesure de produire de l’énergie de façon efficace et rentable. Le CO2 atmosphérique ne sera non seulement plus un problème, mais la matière première de l’avenir à partir duquel on produira des matériaux de bien meilleure qualité que ceux issus du pétrole. De plus, une société écologique n’est pas le résultat de contraintes étatiques, mais bien de l’évolution de nos sociétés. Ce qui pollue et gaspille des matières premières, ce n’est pas la croissance, mais la volonté de donner du travail aux individus. Pour créer de la richesse, donc de la croissance, il suffit de produire peu mais cher. Bien sûr cette transition écologique ne créera pas autant d’emploi puisque les ENR et la captation de CO2 atmosphérique ne requiert pas autant de main d’œuvre pour produire. D’autant que nous sommes en mesure d’automatiser la production de biens et de services. C’est pourquoi la transition écologique est liée à la transition sociétale qui consiste à adapter la société à la fin du travail, ce qui fera qu’il n’y aura plus le souci de créer des emplois, et donc de polluer et de gaspiller des matières premières. Bref, Une société automatisée ne pourra qu’être écologique.
Sources :
. https://lmc.today/leolien-offshore-un-potentiel-quasi-sans-limite-a-notre-portee/
. https://lmc.today/leolien-en-mer-pourrait-devenir-la-premiere-source-delectricite-en-europe/
. https://lmc.today/les-parcs-eoliens-en-mer-pourraient-fournir-le-monde-entier-en-energie/
. https://lmc.today/osmotique-dans-lensemble-du-site/
. https://lemondeenchantier.com/Fichiers/infos/Energies_marines_janvier2012.pdf
. https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/energie-renouvelable-potentiel-energetique-energies-marines-962/
. https://carbontracker.org/solar-and-wind-can-meet-world-energy-demand-100-times-over-renewables/