L’attrition de l’emploi salarié suscitée par les progrès de l’Intelligence Artificielle et de la robotique rendent le Revenu De Base de plus en plus nécessaire et urgent. Mais pour passer d’une société de travailleurs salariés à une société de contributeurs actifs, le Revenu De Base ne suffit pas. Pour que les idées contenues dans la nouvelle couche économique constituée par la population émancipée du travail puissent se matérialiser, encore faut-il qu’elles puissent trouver financement. Le Revenu De Base ne permet d’assurer que la couverture des besoins de base et la libération du temps nécessaire au développement de projets, mais il ne suffit pas à apporter le capital nécessaire à la concrétisation de ces projets. Il s’agirait donc de créer un environnement économique porteur pour les futurs contributeurs qui auront besoin de financements afin de concrétiser leur activité et ainsi enrichir la société. C’est là qu’intervient l’AMI, plateforme de financement participatif mettant en lien les porteurs de projets, les citoyens et les banques.
Le concept de l’AMI, inventé par Thierry Curty, est le socle à partir duquel nous pourrions véritablement basculer vers une société contributiste. S’il est faux de penser qu’en l’absence d’obligation de travailler les individus se comporteraient comme des oisifs assistés et passifs, encore faut-il créer l’environnement économique qui soutiendra et favorisera l’innovation post-salariale. A cet égard l’AMI apparaît comme le complément nécessaire au Revenu De Base. Le Revenu De Base donne le temps, l’AMI donne le financement. La conjonction de ces deux ressources, temps et argent, libèrera l’humanité de l’aliénation et lui permettra de s’élever vers le stade suivant de l’économie, une économie de l’épanouissement dans la contribution, l’économie du Potentiel Humain.
Présentation de l’Action Mutuelle d’Investissement (AMI), avec Benjamin Rodier et John Maison, porte-paroles du Courant Constructif.
Pour aller plus loin:
L’Action Mutuelle d’Investissement, le pilier de l’économie du XXIème siècle