La transition sociétale de la fin de l’emploi : la meilleure chose arrivée à l’homme depuis l’invention du feu

Du Feodalisme au Capitalisme

Le monde a connu d’innombrables transitions sociétales, le passage de l’esclavagisme de l’Antiquité au Féodalisme vers la première moitié du premier millénaire  en est une, pas la première…et pas la dernière !

Dans la transition entre le Féodalisme et le Capitalisme, les puissants ont perdu un peu de leur pouvoir total et absolu. Sous le Féodalisme, être à la Cour du Roi impliquait littéralement pouvoir de vie et de mort sur les petites gens. C’est le règne des Privilèges, une condition très difficile à obtenir et en aucun cas accessible au commun mortel. Sous le Capitalisme, on assiste à la fin des privilèges, certains puissants sont des roturiers. Le Capitalisme rend l’accession au Pouvoir, la Richesse, démocratique. Il faut respecter certaines règles oligarchiques pour ne pas susciter l’opposition, mais le paysan inculte peut engendrer une fille qui deviendra médecin puis propriétaire de sa clinique ou un fils qui engendrera un empire.

Le Féodalisme, un système sociétal découlant des Monarchies moyenâgeuses où la société se divisait en deux groupes : ceux qui concentraient l’essentiel de la richesse, des droits, du pouvoir, une fraction infinitésimale de la population…et les sans-droits, l’immense masse de la population. Le paysan n’était pas le patron de sa ferme. Il avait le droit de vivre là en échange de la Dîme, de la Corvée, de la Taille. Sa production ne lui appartenait pas. Il n’avait pas le droit de chasser, un droit strictement réservé au Seigneur. Il était toutefois libre, libre de partir, d’aller où il voulait…mais pour aller où, sur une autre terre, encore pire ? Si une attaque, militaire ou de hordes, survenait, on enfermait la population dans le château pour la protéger…on remplacerait les paysans détruits à la fin de l’attaque pour remettre la machine en route, comme aujourd’hui on changerait les piles de sa lampe de poche pour s’éclairer.

Le Féodalisme aura vécu jusqu’à l’émergence du Capitalisme dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, à la Révolution Industrielle. Nous avons là une nouvelle transition sociétale, pas la première, pas la dernière !

Le paradigme sociétal s’inverse radicalement. Alors que le féodalisme concentre une fraction infinitésimale de la population qui bénéficie de tous les avantages, entourée des masses non propriétaires qui l’entretiennent grâce à de subtiles ponctions abusives, avec le Capitalisme ce sont les plus riches qui entourent les masses dans le but de bénéficier de leur production et ce sont les masses qui tentent de ponctionner les riches pour leur soustraire autant que possible d’avantages que les riches concèdent en faisant tout pour que ça ne soit pas plus que nécessaire.

Un système moins inéquitable avec le Capitalisme

Le système est moins inéquitable. Ceux qui détiennent la richesse et le pouvoir sont toujours à même de refuser des avantages, mais les masses sont en droit de leur refuser leur production. Une production sans commune mesure avec celle du féodalisme grâce à la Révolution Industrielle de la vapeur qui a apporté des machines d’une puissance jamais égalée. Un paysan sous le féodalisme nourrissait trois personnes, après la Révolution Industrielle il en nourrit bien plus. Un mineur extrait tout seul l’équivalent du minerai d’au moins 5 personnes. Cette augmentation de la capacité de production individuelle sans précédent dans l’histoire permet une création de richesse de plus en plus rapide. Alors que l’Antiquité aura vécu plusieurs millénaires, que le Moyen-Âge aura vécu 1000 ans, le paysan devenu ouvrier salarié évoluera en un siècle plus que durant tous ces millénaires de soumission à un pouvoir total et absolu.

A la Seconde Révolution Industrielle, de l’électricité et du pétrole, au début du XXème siècle la capacité de la production explose une nouvelle fois. La production de richesse est phénoménale. Mais tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, l’ouvrier n’est pas autonome, ses droits sont toujours restreints, largement soumis à la volonté du patron. Ça plus les crises économiques à répétition et la guerre mondiale (1874, 1914, 1929…) l’ouvrier trime…et récolte la misère sociale consécutive aux crises. Les Grandes Grèves apporteront à l’ouvrier l’autonomie. Il vit où il l’entend, comme il l’entend. Il obtient un droit à la retraite, au chômage, des congés payés, tout le monde va à l’école. L’instruction permet à tout un chacun d’exploiter pleinement son droit de vote. Avec cette liberté nouvelle, unique dans l’Histoire Humaine, les dépenses sociales explosent, il faut optimiser encore la création de richesse, c’est le consumérisme. Les objets doivent être bon marché pour que l’ouvrier puisse dépenser son bon salaire en achetant ce qu’il produit. Ils doivent être remplacés souvent pour que tout le monde ait du travail. On imagine le design…donc la mode ! Un objet s’use en le regardant. D’avoir les moyens de remplacer le vieux truc encore fonctionnel mais démodé, n’allant plus avec le salon neuf et la couleur de la voiture devient le leitmotiv du commun des mortels. Ce qui crée de nouveaux marchés. Tout d’abord l’occasion, auparavant, on conservait un appareil jusque à sa mort, même moche puisque la notion de design était secondaire voire inexistante et, comme il était de bonne qualité, il durait très longtemps. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’offrir cet appareil moche et de bonne qualité qui durait très longtemps devaient s’en passer. Là ils peuvent y accéder via l’occasion, plus abordable. Le crédit bancaire, aussi, jusque-là réservé aux couches supérieures de la société. L’ouvrier n’empruntait pas, ou alors à son entreprise ou son patron. Pour réaliser un projet comme pour ses besoins personnels. Avec le consumérisme, il a un compte en banque, un crédit, une maison, un réfrigérateur, une voiture, une télévision…

Nous avons là une nouvelle transition sociétale fondamentale. Après que le paysan inculte et miséreux soit devenu ouvrier salarié avec la transition sociétale de la première révolution industrielle, le voilà désormais citoyen avec la seconde. C’est les Trente Glorieuses, l’argent coule à flots, c’est le plein emploi, la vie n’est embrumée que par de sombres mais lointains faits divers bien secondaires face à l’euphorie : Indochine, Viet-Nam, Algérie… Une époque qui conduira la civilisation occidentale jusque à la mouvance hippie. C’est la libération sexuelle. On baise à tire-larigot, les femmes arrachent leurs soutien-gorge. Les vêtements deviennent optionnels, les hommes ne se rasent plus, on peint des petites fleurs partout quand on a réussi un bref instant à émerger des fumées suspectes de distrayantes soirées.

L’emploi salarié diminue depuis les années 70

Depuis les années 70 le « travail », comprenez l’emploi salarié, n’a eu de cesse de s’amoindrir. Indispensable à la première révolution industrielle de la vapeur au XIXème siècle, il l’était toujours à la seconde, du pétrole, dans la première moitié du XXème siècle. Où la production nécessaire à la création de richesse suffisante pour permettre à tous d’accéder aux droits élémentaires —la santé, l’éducation, la démocratie— restait à établir et la technologie ne permettait pas de pallier au travail. Mais, dès cette époque, l’automation naissante permet la production à la chaîne avec une intervention humaine de plus en plus sporadique. La machine travaille vite, elle est puissante, ne se plaint pas. Alors que l’homme souffre du travail, la machine aime le travail. L’ouvrier devient secondaire, un outil annexe. Pour le protéger la social-démocratie se développe. On ne fait plus ce qu’on veut, la législation contraint tout. Comme l’ouvrier est protégé par l’État des aléas de l’économie, il devient plus intéressant pour l’investisseur d’aller chercher l’argent là où il se trouve en masse, dans le monde de la finance. On imagine de nouveaux « produits financiers », on imagine des « véhicules spéciaux » constitués de sous-jacents hétéroclites et généralement plutôt mal documentés. Mais qu’importe, ils se vendent, donc prennent de la valeur, donc enrichissent leur porteur. Et si d’aventure ils s’effondrent, qu’à cela ne tienne, heureusement, on a eu la bonne idée d’imaginer les assurances qui vont avec. On monte des sociétés offshore avec des activités fumeuses autant qu’irréelles. Bien que la productivité soit nulle, on s’arrache les actions, qui prennent de la valeur et que l’on revend, à l’infini, générant de la masse monétaire à une vitesse affolante dans des endroits du monde où personne n’est là pour tenter le moins du monde de freiner quoi que ce soit ni même de chercher à connaître un élément quelconque de cette nouvelle folie, ne serait-ce que son ampleur. Que la valeur monte ou baisse, le financier gagne. Que l’économie souffre ou pas, l’ouvrier est protégé par l’État qui maintient le fragile environnement vital des couches sensibles aussi stable que possible, quitte à emprunter en masse en émettant des obligations que les investisseurs s’arrachent.

On organise le système pour la lutte éperdue pour l’emploi

Le Code du Travail passe de 80 articles protégeant l’ouvrier des excès patronaux en 1970 à…plus de 10’000 ! Cette seule évolution du Code du Travail visant à protéger en vérité non pas l’ouvrier, mais l’emploi réclamé par les masses, à grands cris d’orfraie, coûte, 150 milliards d’Euros. L’ouvrier devient gênant dans les entreprises, non pas qu’elles n’en veulent plus, mais les règles de la productivité réclament de l’automation. S’il y a de l’ouvrier dans les usines, il n’y a pas de robots. La valeur de l’ouvrier baisse. Avant, on l’invitait à venir travailler chez nous, maintenant on espère qu’il s’en aille de lui-même, puisque de le virer coûte plus cher que le robot, plus efficace et plus rentable, pour le remplacer. Pour maintenir les emplois et garantir un minimum de compétitivité, l’État subventionne, cadeaux fiscaux, cadeaux de charges sociales, emplois aidés, formations au chômage, droit à la formation individuelle, formation continue, chantiers qui poussent partout, comme des champignons. On construit des routes, des ronds-points, on aménage les centre-ville, on construit des médiathèques, des crèches, des piscines, des stades, des autoroutes. On dilapide des masses et des masses d’argent, partant du principe que 1 sou dépensé par l’État dans l’économie réelle en rapporte 5, selon les principes du multiplicateur keynésien.

Pourtant, si l’on regarde la courbe du chômage depuis le début des années 70, on voit bien qu’elle ne cesse de monter…

Source 

L’automatisation aurait dû entraîner une nouvelle transition sociétale

Mais voilà deux siècles que l’homme s’est mis à produire, qu’il va au travail tous les matins, qu’il sue, il est programmé. Notre société est pathologiquement malade du travail. Celui qui ne travaille pas est montré du doigt. Les travailleurs méprisent les chômeurs. Le système de retraite est organisé et spécifiquement conçu pour que dès notre entrée définitive dans le monde du travail, tout écart soit sanctionné au moment de la retraite par des pertes décourageantes. Comme la retraite n’est déjà pas royale…on bosse, on s’astreint, on se programme, on se résigne,on baisse la tête et on passe 40 ans au boulot.

Les Shadocks pompent, pompent, pompent…au lieu de laisser pomper aux machines.

Pourtant, au cours du XXème siècle, la production de richesse engendrée par le travail a apporté de considérables capacités cognitives à l’ouvrier. Et, toujours grâce à cette production de richesse, comme il a accédé aux soins de santé, son espérance de vie a augmenté, à la fin de sa vie, il est plus expérimenté. De faire travailler bêtement un ouvrier dans un travail de robot est clairement un gaspillage.

Tenter de sauver l’emploi? Peine perdue…mais très onéreux!

D’investir dans la sauvegarde de l’emploi ne fait que retarder le problème. La transition sociétale devient fatalement de plus en plus pressante, de plus en plus incontournable. Avec le XXIème siècle arrive la Troisième Révolution Industrielle du Numérique. La disparition de l’emploi s’accélère, la pression pour la sauvegarde de l’emploi devient dogmatique. On investit en masse chaque année, près de 800 milliards depuis l’entrée dans le nouveau siècle. On se gargarise d’avoir sauvé quelques milliers d’emplois, sur plusieurs millions de chômeurs.

Pourtant, la transition sociétale, c’est bien, c’est beau, c’est grand

Un monde où l’homme a remplacé le travail par des activités dans un monde organisé pour lui. D’ici trente ans, un tiers de la population active ne travaillera plus du tout, cette population ne sera plus au chômage, elle ne travaillera plus du tout. Un tiers travaillera très ponctuellement, occasionnellement, pour économiser de quoi remplacer la voiture ou construire une nouvelle chambre pour accueillir un enfant ou pour l’achat du logement. Seul un tiers travaille normalement, quelques professions libérales, les patrons, des cadres, quelques techniciens de maintenance.

La première révolution industrielle a engendré le Productivisme, la seconde le Consumérisme, nous voilà dans le Contributisme. L’économie de la contribution, au lieu de faire travailler le paysan-ouvrier devenu citoyen, on exploite la formidable puissance cognitive que la masse représente, c’est l’économie des idées, de l’innovation.

Dans l’économie d’aujourd’hui, l’individu travaille dans une entreprise et il perçoit une fraction de sa production personnelle dans cette entreprise. L’entreprise existe pour lui, elle l’occupe et lui verse son salaire et paie des charges sociales pour qu’il vive le moins mal possible.

Dans l’image ci-contre on voit l’économie telle qu’elle fonctionne aujourd’hui. Les ouvriers sont nombreux, ils travaillent dans des entreprises sous l’égide de leur instance dirigeante (qui peut être un patron tout seul, un Conseil d’Administration, une coopérative, peu importe). L’entreprise existe pour l’ouvrier qui y passe le tiers de sa vie et fournit sa force de travail pour la maintenir à flot. Ce modèle est obsolète et est en train de changer.

Dans l’économie contributive, l’ouvrier est devenu citoyen. C’est lui qui existe pour les entreprises, il n’y travaille plus, il maintient démocratiquement l’environnement adéquat pour que les entreprises puissent exister. Conventionnelles ou collectives, en tous cas gérées selon de nouveaux préceptes de gestion. La hiérarchie s’est horizontalisée et une transversalité s’est installée permettant l’exploitation des idées de chaque intervenant au sein de l’entreprise mais aussi en interaction avec l’extérieur. Ce n’est plus l’entreprise qui crée le marché, mais le marché qui demande à l’entreprise de produire. On produit moins, on produit mieux, on produit plus cher, parce que dans l’économie contributive (Bernard Stiegler), basée sur l’Intelligence Collective (Douglas Englebart), que Yann Moulier-Boutang appelle «Capitalisme Cognitif», la consommation est collective. On ne possède plus 3 voitures par famille, mais 3 voitures par quartier. On ne possède plus son propre panier à chat pour amener minet chez le véto, mais on se partage un super panier à chat rangé dans les communs de l’immeuble. Un usage plus intensif qui nécessite une qualité plus grande et donc une plus faible consommation de ressource. La valeur ajoutée restant la même puisque les produits sont plus chers et les charges des entreprises plus faibles.

L’entreprise peut continuer d’exister comme aujourd’hui, les prérogatives des patrons sont très similaires et les possibilités d’enrichissement personnel ne sont en rien amoindries. Mais la Responsabilité Sociale des Entreprises est alors aussi incontournable que les méthodes de gestion contemporaines le sont pour la gestion saine actuelle de toute entreprise. De Maître, le propriétaire est devenu patron, de patron il devient gestionnaire, il met sa science à disposition de son entreprise, qui marche forcément puisque c’est la société qui lui a demandé de la créer en la lui finançant.  Il a répondu à un besoin et il est rémunéré pour ça au travers de sa production.

Dans cette image on voit que le salarié est rare, les entreprises vivent au milieu d’une foule de contributeurs qui mettent en place un système qui permet aux entreprises d’exister. L’ouvrier n’est alors plus rémunéré par une fraction de sa production personnelle à l’intérieur de l’entreprise, mais par une fraction de la production globale de toutes les entreprises qu’il permet de faire vivre par sa contribution à l’Intelligence Collective en venant cumuler aux masses sa capacité cognitive personnelle acquise lors de la Seconde Révolution Industrielle.

La singularité technologique va changer la vie des individus, la transition est bien inéluctable

La singularité technologie époustouflante que nous allons vivre dans les trente prochaines années va être porteuse d’une quantité incroyable d’évolutions. L’espérance de vie ne cesse de s’allonger et s’apprête à s’envoler dans une recherche éperdue de l’immortalité. Les quadragénaires en bonne santé actuels vivront très probablement jusqu’à 140 ans. Comment imaginer vivre dans le « plein emploi » dans un monde où les ouvriers cotisent 80 ans, prennent leurs retraites à 100 ans et vivent 140 ans ?

Aujourd’hui on augmente —bêtement— l’âge de la retraite vers 65 ans, le même âge que celui qui était déterminé lors de sa création…sauf qu’à l’époque l’ouvrier mourait avant ! En Allemagne, on l’augmente vers 67 ans et ce alors même que déjà aujourd’hui seuls 2.7% (oui, 2.7% !!) des seniors arrivent à l’âge de la retraite avec un travail. On croit rêver, d’autant que la solution est si simple… et conforme à ce qu’il faudrait pour l’avenir….

L’emploi a commencé à disparaître depuis les années 70. Avec des hauts et des bas, des soubresauts serait plus juste, mais la ligne générale est la baisse de l’emploi . Le nombre d’heures travaillées dans le monde s’effondre. L’Occident s’est développé grâce au travail. Pour ce faire il a contaminé son environnement, épuisé sa population, qui a travaillé durement. Maintenant le travail se déplace tout naturellement vers les économies émergentes qui, une fois développées, feront alors la même transition que nous aujourd’hui, elles qui font aujourd’hui la transition que nous avons faite au XXème siècle.

Il est impératif pour nous de laisser la production à ces économies émergentes, leur développement est gage de nouveaux marchés pour nous. La relocalisation de la production ne peut qu’avoir des conséquences funestes. Des produits plus chers, dont l’acquisition grève le pouvoir d’achat. Des nouveaux marchés plus rares, puisque nous leur enlevons le pain de la bouche. Des partenaires plus distants, puisque non contents de ne pas les aider à se développer, nous leur avons scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Notre niveau technologique nous promet des perspectives bien assez porteuses d’avenir sans devoir retirer le pain de la bouche de nos partenaires en développement. Surtout pour maintenir un emploi de toute façon voué à disparaître.

Pour faire du commerce, c’est comme pour faire la guerre ou l’amour : il faut être deux !

Une transition sociétale inéluctable qu’il suffit d’accepter pour entrer dans un nouveau monde, plus confortable pour tout le monde. Une transition sociétale qui prendrait facilement racine en France, pays de la Révolution Française, des Grandes Grèves des années 30, de Mai 68…un exemple de développement sociétal, sa vraie richesse.

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Auteur/autrice : Thierry Curty

Designer sociétal, inventeur d’un concept intégral économique, écologique et sociétal, co-fondateur de Courant Constructif, auteur, Fervent contemplateur de l’Humanité. De convictions profondes et à l’esprit libre. Passionné d’Économie, de Sociologie, d’Écologie, dans une vision holistique, l’épistémologie est le moteur de ma réflexion, source de ma conviction. Je soutiens la transition sociétale, inéluctable à terme, préalable incontournable des grandes transitions, écologique, énergétique, agrobiologique, qui en sont ses corollaires, et tente de l’expliquer et la dédramatiser, de faire passer le message que loin d’être une fin elle est un nouveau commencement, une solution aux problèmes que nous rencontrons aujourd’hui. Inéluctable, mais aussi nécessaire et souhaitable, confortable pour tous.

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