Un revenu universel équitable et porteur de développement socio-économique

Le Revenu de Base ou Revenu Universel, c’est selon, répond à une problématique considérable qui est la fin du modèle de redistribution de la création de richesse reposant sur le salaire et donc l’emploi, le travail. Ce n’est pas « une aide sociale universelle », c’est un concept socio-économique de développement macro-sociétal visant au contraire à abolir la nécessité d’une aide sociale quelconque en redistribuant à chacun ce qui lui revient de droit par sa contribution à la société. Mais le mot-clé dans cette phrase est « contribution », autrement dit, si l’individu n’a plus forcément un emploi, ça ne signifie pas pour autant qu’il n’a plus de fonction. Voilà pourquoi le revenu garanti à tous ne doit pas être une « super aide sociale », comme l’imaginait Benoît Hamon, ce n’est pas « un revenu pour ceux qui n’ont pas de travail ». Non, c’est l’opportunité d’ajouter une nouvelle couche socio-économique génératrice de richesse, c’est un fonctionnement de la société où l’humain trouve une fonction plus proche de son essence où il contribue dynamiquement à l’économie par d’autres moyens que la production industrielle. Ce qui apporte sa fonction à l’humain, ce n’est pas le travail, des tas de gens ne travaillent pas et n’ont pas pour autant aucune fonction, qui peut être sociale et/ou intellectuelle, sinon politique. L’objet même de garantir un revenu à tous est de permettre à chacun de pouvoir se libérer du travail afin d’occuper sa fonction. Créer son entreprise, faire de l’association, contribuer à la vie de la Cité,  produire son Art, participer directement à la société. En aucun cas il n’est question de valider son désœuvrement, faisant qu’il va se torcher jusqu’à pas d’heure, dormir jusque dans l’après-midi, se vautrer devant sa télé. Certains le feraient peut-être, mais ils existent déjà, ça ne changerait rien pour ceux-là. Ils représentent une infime partie de l’ensemble et il est mieux qu’ils se mettent à l’écart plutôt que de gêner les autres par leur indolence et leur inconséquence. Factuellement, 99 % de la population, dès qu’elle a la possibilité de faire quelque chose, elle le fait.

La disparition de l’emploi depuis la fin des Trente glorieuses induit un creusement de l’inégalité. Les riches sont toujours plus riches et les pauvres de plus en plus nombreux, un nombre croissant de gens vivant des bienfaits de l’Etat, financés à crédit, augmentant la dette souveraine, puisque la redistribution de la création de richesse reposait elle aussi sur les salaires, via les charges sociales. Moins il y a de salaires versés, moins l’Etat encaisse de charges sociales, mais plus il a d’administrés ayant besoin de soutien et donc plus il emprunte alors que plus les bénéfices étant conséquents, plus les riches s’enrichissent. Et ça, ça peut marcher jusqu’à ce que l’Etat surendetté ne puisse plus emprunter et alors tout le monde sera ruiné.

Un autre système de redistribution de la création de richesse s’impose naturellement de lui-même et les solutions ne sont pas véritablement nombreuses, si on excepte l’idée que tout un chacun étant naturellement contributeur à l’économie, par ses actes d’achats, il a déjà droit à un revenu. Tout le monde contribue, lorsque nous nous occupons de nos ancêtres, de nos enfants, que nous payons notre TVA sur nos achats, que nous produisons de la valeur sur Internet par nos commentaires. Quand nous regardons ou entendons des pubs sur un média quelconque, plus nous sommes nombreux à le faire et plus l’annonceur a payé cher pour cet affichage. Quand vous marchez dans la rue, vous ne faites plus que « déambuler » depuis longtemps, non, vous faites tout un tas d’autres choses, même inconsciemment, comme valoriser un panneau d’affichage publicitaire. Parce que vous n’êtes pas seul à croire que vous déambulez et plus il y a de passage et plus d’afficher une pub dans ce panneau coûte cher. Donc, par votre seule présence vous créez de la richesse et tout ceci mérite un revenu qui n’est en fait qu’une retombée de votre contribution, comme au travail où, avec d’autres, vous contribuez à la production de l’entreprise et vous percevez un salaire pour cela. Aujourd’hui, votre contribution à la création de richesse ne se limite plus au domaine de l’entreprise, vous le faites au quotidien, en partant en vacances, en vous promenant, en échangeant avec des amis sur internet.

D’apporter à tous un revenu de base n’a donc rien d’une aide sociale, c’est juste une adaptation à l’économie moderne où nul n’en est isolé. Il y a 100 ans, des gens vivaient pauvrement dans leurs campagnes et cultivaient leur carré de jardin, point. Leur contribution à l’économie était moindre, ils vivaient en marge. Aujourd’hui, même un clochard SDF est un actif de l’économie. Et il le serait encore plus s’il avait une vie digne, porteuse de sens.

Faire la distinction entre Revenu Universel et Revenu de Base me semble indispensable. Le revenu est universel du moment que tout le monde en a un. Le revenu de base est de base dès lors qu’il est garanti, ce qui à mon sens constitue une différence fondamentale qui signifie que le revenu universel est versé à tous, alors que le revenu de base c’est à ceux qui en ont besoin, c’est-à-dire n’importe qui en n’importe quelles circonstances et il peut être proportionnel au revenu de manière à coûter moins cher tout en restant équitable et porteur de sécurité pour tous.

Si le pauvre comme le riche ont un revenu, alors le revenu est universel. Sur cette seule base, si un revenu n’était versé qu’à ceux qui en ont besoin, l’universalité du revenu serait en soi déjà respectée puisque tout le monde en aurait un. Néanmoins, les riches faisant également partie de la société il serait inéquitable et contre-productif de maintenir une fracture entre ceux qui paient et ceux qui encaissent. En effet, s’ils font partie de la société tout autant que les pauvres, de s’imaginer que de donner à tous, riches ou pauvres, la même somme est pour le moins illusoire, un revenu de base ne fera jamais du pauvre l’égal du riche. Le riche sera un tout petit peu plus riche et le pauvre un peu moins pauvre, on n’aura fait que translater l’inégalité vers le haut au lieu de la réduire. Tout le monde doit donc recevoir sa part, une part minime mais suffisamment conséquente pour soutenir l’économie locale et une part qui assure la survie pour ceux qui en ont besoin.

Pour le revenu de base, c’est donc différent du revenu universel et il est facile de l’envisager comme d’un socle garanti, proportionnel au revenu, qui rémunère aussi bien la mère qui s’occupe de ses enfants, que celui qui prend le risque de lancer sa propre activité ou qui a des activités contributives. Le riche, lui, bénéficiant déjà de l’avantage de son statut, que le pauvre n’a pas.

Partant, le précepte fondateur même du revenu de base consiste en une réduction de l’inégalité. Il ne résout pas la pauvreté, mais il abolit la misère. Il ne donne pas les mêmes chances à tous, mais il en donne à tout le monde. Il n’offre pas une vie confortable, mais il permet la vie. Il ne se substitue pas aux individus, mais il permet l’individuation. De fait, si on le donne à tout le monde, riches comme pauvres, on ne corrige pas l’inégalité, on se contente de la faire translater, augmentant le revenu de tous dans le mouvement, offrant aux riches autant de plus à mettre de côté à Singapour ou aux Caïmans. Et l’argument consistant à soutenir qu’en réalité les riches paieront plus d’impôts prête plus à rire qu’autre chose, puisqu’ils n’en paient de toute façon quasiment pas. Ca augmenterait la fraude, pas les impôts.

En outre, ça pose alors de manière plus crue la question de son financement, parce qu’un certain nombre de déciles le percoivent sans qu’il ne leur apporte quoi que ce soit, sous un prétendu prétexte d’égalité, comme si un pauvre vivant de son RDB serait alors l’égal d’un riche, qu’il le recoive aussi ou non. Que la population le recoive selon ses besoins permettrait de diviser au moins par deux son « coût », sans pour autant diminuer les économies d’échelle que son instauration représenterait, le rendant alors tout de suite plus plausible et bien plus simple à mettre en place. Mais il est vrai que les riches font partie de la société, ils en sont des éléments actifs et à ce titre ont droit à leur part de la création de richesse, à laquelle ils contribuent largement, comme tout le monde, aussi serait-il bon de réfléchir à la question et des solutions existent.

Qui a décrété que le revenu de base devait se constituer d’une somme fixe allouée tous les mois sans condition? En fonction de quoi le RDB, fusse-t-il inconditionnel, ne soit pas modulable ? Qu’une part soit fixe et une part modulable ? Rien n’est fixé à ce que je sache et des solutions répondant au plus près de la réalité sociale et des impératifs sociétaux sont possibles.

Il est déjà prévu la disparition du cash, une affirmation un peu péremptoire pour parler du cash en euros. En réalité, le cash peut être représenté par tout un tas d’autres choses. Les MLC, Monnaies Locales Complémentaires, se développent un peu partout. Elles ont toutes les qualités : d’origine civile, gérées par des associations purement privées, impliquant généralement la collectivité, elles sont démocratiques, leur principal argument étant que n’ayant de valeur que localement, elles sont écologiques puisque stimulant les circuits courts, seuls les commerçants locaux étant à même de les accepter. Ainsi, une monnaie locale est-elle gérée directement par ses utilisateurs, membres de l’association, conformément aux statuts qui la gouvernent. C’est un pouvoir considérable au niveau local, mais également aux niveaux régionaux ou nationaux voire internationaux via les fédérations de ces associations qui représenteront alors un contre-pouvoir considérable qu’il serait regrettable de ne pas exploiter à sa juste valeur.

Il s’agit donc d’anticiper la disparition organisée du cash pour sa récupération dans l’installation du RDB. Je préconise qu’on abolisse l’argent liquide en euros de manière volontaire et que l’on remplace ces euros par des monnaies locales complémentaires qui constitueraient la fraction universelle et inconditionnelle du RDB que tout le monde percevrait alors, la seule condition étant d’être membre de l’association gérant la MLC, actif ou non.

Et là, une nouvelle solution apparaît: 

  • 200€/mois seraient versés à tous en équivalent monnaie locale complémentaire, riches compris. De sorte que tout citoyen perçoit sa part. Ces 200€ seraient alors versés directement à l’association MLC dont chacun est membre qui les redistribueraient conformément aux statuts de l’association négociés démocratiquement. Le riche ne peut alors évidemment rien faire d’autre de cet argent que le dépenser.
  • Et 700€/mois/adulte proviendraient de l’impôt négatif. On fait le calcul de l’impôt négatif, on passe le tout à la moulinette de l’impôt sur le revenu et on touche ou on paie. Ainsi, tout le monde, riche ou pauvre, reçoit d’un côté le socle, de l’autre sa part d’Impôt Négatif, mais si on est riche, ce sont des centimes qui viendront s’ajouter à la déclaration IR. 
  • Pour les enfants, 200€ de MLC plus 50€ d’impôt négatif pour la première année de vie et on augmente de 40€/mois/année de vie jusqu’à l’âge adulte pour la rente pleine. Ainsi, la première année de vie, il y a la prime de naissance et 250€/mois. Chaque année, cette somme augmente de 40€, qui représentent un peu plus que 1/17 de 650€, le temps que l’enfant parvienne à l’âge adulte, le revenu de base aura augmenté. A 5 ans, l’enfant perçoit donc 410€. à 10 ans il perçoit 620€. à 15 ans, 820€ et à 17 ans, 900€, le RDB complet. A ses 18 ans son RDB est complété jusqu’au niveau atteint entretemps par l’inflation.
  • L’ASPA (Allocation de Solidarité Pour les Personnes Âgées, aujourd’hui à 903€, un droit inconditionnel dévolu à tout retraité dès l’âge de 65 ans. Si vous touchez 500€ de revenu à la retraite, l’ASPA complète jusqu’à 903€), l’AAH (Allocation Adulte Handicapé, aujourd’hui à 903€, mais soumis à conditions, en cas de revenu annexe, la CAF modère cette somme), le RSA (Revenu de Solidarité Active, aujourd’hui de 565€), la PPE (RSA Activité) disparaissent, puisque tout le monde a un socle commun.
  • La Sécu reste, mais la CMU disparaît, puisque tout le monde a les moyens de la mutuelle et ainsi de moduler son profil santé.
  • La retraite reste, mais progressivement privatisée, éventuellement facultative et seuls ceux qui ont cotisé la touchent, puisque les autres bénéficient du RDB.
  • Les APL s’éteignent, puisque le RDB étant individualisé, il suffit d’être au moins deux dans le logement pour payer son loyer.
  • Les allocations familiales disparaissent, ainsi que la prime de rentrée et les aides à la cantine, puisque les parents touchent un RDB pour les enfants.

Ainsi, tout le monde perçoit une part du RDB, riches ou pauvres et ceux qui en ont besoin le recoivent intégralement. Et plus on gagne d’argent et moins on le perçoit, mais tout le monde reçoit, quel que soit son salaire. Et la question des étrangers est également résolue, ce n’est pas un « aspirateur à immigration », puisque seuls ceux qui sont légitimes à remplir une déclaration d’impôts peuvent en bénéficier, vu que la déclaration est conditionnelle.

Et c’est dès lors facile à financer :  200€ à tous, ça fait 160 milliards, soit moins de 7% du PIB. Ils sont largement couverts par la compensation des aides sociales qu’ils remplacent. Mais, versés en monnaie locale complémentaire, donc non thésaurisables, ils reviennent de suite dans la caisse ils contribuent à l’accélération de la croissance. Les consommateurs voient leur pouvoir d’achat augmenter d’environ 30 milliards, qui font espérer une augmentation de croissance pondérée des charges d’au minimum 0,7% (données 2019 : population 67 millions, PIB 2418 milliards) :

  • La première année, ce ne sont que les bénéficiaires des aides sociales, que l’on augmente en incluant ces 200€ (exemple : on passe le RSA à 600€, incluant les 200€ de RU), ça nous apporte une petite croissance supplémentaire.
  • La seconde année, on généralise le RSA à tout ceux qui en ont besoin, sur la seule base de la déclaration d’impôts, ça nous apporte de la croissance et l’industrie de la robotique commence à se développer nous apportant de la croissance.
  • La troisième année on augmente le RSA, ce qui nous apporte de la croissance, la production commence à s’automatiser, la production de robots augmente.
  • La quatrième année on augmente le RSA à 900€, au niveau de l’ASPA ou l’AAH. Les revenus sont individualisés. L’industrie connaît de plus en plus de gains de productivité et la nouvelle industrie se répand exponentiellement comme l’industrie mécanique en 1950.
  • La cinquième année, on abolit le RSA, l’ASPA, l’AAH de base, les allocations familiales, la CMU, les APL, les tarifs sociaux de l’énergie, etc. On ne conserve que les retraites de base, qui sont un revenu différé pour lequel les gens ont cotisé et les aides sociales complémentaires, comme l’aide au maintien à domicile ou l’accompagnement des handicapés. Et là l’équivalent de 900€ est versé à tous sous forme d’un RU de 200€ et d’un complément de 700€ par l’impôt négatif. Ainsi tout le monde touche, mais plus on gagne, moins on perçoit.
  • Le principe même du RU + RDB en impôt négatif fait que la part de 700€ étant pondérée par le revenu limite le coût pour le système tout en boostant la croissance. On peut dès lors escompter sur un versement moyen d’environ 350€ de RDB par personne + 200€ de RU, soit un budget total de 440 milliards qui à eux seuls induisent une augmentation de pouvoir d’achat reversée aux consommateurs de plus de 90 milliards. Soit une augmentation de croissance pondérée des charges d’au moins 1,4%.
  • A cette progression il faut ajouter la prise en considération la création d’une nouvelle couche économique ne dépendant plus de l’emploi et source d’innovation, grâce à l’environnement porté par la révolution numérique qui favorise de plus en plus le financement de projets. Redonnant du pouvoir démocratique au peuple tout en lui permettant de récolter les fruits de sa contribution dynamique à l’économie. Et ce sans prétérit de la production existante, toujours garantie mais automatisée et simplement expurgée des emplois de mauvaise qualité, revalorisant le travail de ceux qui étant indispensables occupent toujours un emploi. Ainsi les bénéficiaires se sont-ils libérés du travail pour se soumettre à l’économie collaborative au lieu de perdre leur temps au travail à piquer le boulot d’un robot dont la fabrication est un gain supplémentaire de productivité et de croissance et également d’écologie.

C’est ainsi que l’on introduit un système économique contributif qui permet à tout un chacun de s’épanouir. En offrant à la société son capital cognitif au travers de l’intelligence collective qu’Internet permet. En traçant la voie de l’avenir via le financement participatif, tout en déportant son revenu salarié de son revenu contributif.

Imaginez-vous investir chaque mois de votre vie dans un projet d’entreprise local en lui achetant des parts en capital, vous investissez tous les mois de votre vie, vous constituant petit-à-petit un portefeuille qui grandira, prendra de la valeur et vous reversera des dividendes si vous avez bien investi en plus d’avoir influé directement sur l’évolution de votre territoire.

Et si c’était l’AMI qui le faisait pour vous ? Vous y placez votre argent, protégé par un dispositif financier parfaitement démocratique, dont les sociétaires sont tous ceux qui le souhaitent, donnant un pouvoir démultiplié au peuple pour tracer la voie qu’il souhaite pour lui dans l’avenir?

…Mais c’est une autre histoire, avançons par étapes. Il faut juste intégrer que le RDB n’est qu’un élément d’un nouveau système socio-économique qui ne compromet en rien les prérogatives des uns et des autres. On ne méprise pas les uns, on n’attaque pas les autres. On ne suspecte pas les uns, on n’accuse pas les autres. C’est juste l’évolution, une évolution qui met enfin l’Homme à la place qui lui revient naturellement de droit et pour laquelle la nature l’a spécifiquement doté, après des millénaires de civilisation et un nombre considérable de transition sociétales.

Le paysan devenu ouvrier à la première révolution industrielle de la vapeur, devenu citoyen dans la seconde révolution industrielle du pétrole et de l’électricité, devient acteur du développement sociétal à la troisième révolution industrielle du numérique. Une évolution normale, naturelle, logique et inéluctable.

La transition sociétale est inéluctable !

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Auteur/autrice : Thierry Curty

Designer sociétal, inventeur d’un concept intégral économique, écologique et sociétal, co-fondateur de Courant Constructif, auteur, Fervent contemplateur de l’Humanité. De convictions profondes et à l’esprit libre. Passionné d’Économie, de Sociologie, d’Écologie, dans une vision holistique, l’épistémologie est le moteur de ma réflexion, source de ma conviction. Je soutiens la transition sociétale, inéluctable à terme, préalable incontournable des grandes transitions, écologique, énergétique, agrobiologique, qui en sont ses corollaires, et tente de l’expliquer et la dédramatiser, de faire passer le message que loin d’être une fin elle est un nouveau commencement, une solution aux problèmes que nous rencontrons aujourd’hui. Inéluctable, mais aussi nécessaire et souhaitable, confortable pour tous.

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