L’automatisation de la production signe-t-elle la fin de l’humanité ?

Certains pensent que l’automatisation de la production de biens et de services avec l’intelligence artificielle faisant fonctionner des robots serait une menace pour l’humanité. En réalité, c’est tout le contraire, cette automatisation va lui permettre de pouvoir enfin se libérer du travail pour qu’elle gagne la place qui lui revient de droit et pour laquelle la nature l’a spécifiquement dotée, celle des penseurs créateurs. Place jusque-là réservée à une élite.

Le seul problème et qui ne manque pas de causer des effets délétères sur l’économie et le niveau de vie des populations, c’est le refus de s’adapter en conséquence. Ce qui fait que nous sommes dans une économie fonctionnant sur la redistribution de la création de richesse par le travail, alors que ce même travail, devenant de moins en moins nécessaire pour produire, se raréfie.

Pourquoi le travail ?

Il faut savoir que le travail salarié tel qu’on le connait actuellement n’a pas toujours existé dans l’histoire de l’humanité. Il n’existe en réalité que depuis le XIXème siècle. Sous le régime féodal, les paysans travaillaient pour eux sur des terres appartenant à leur suzerain. En contrepartie, ils devaient s’acquitter de différents impôts qui leur donnait le droit de cultiver et de vivre sur ces terres (taille, gabelle, banalité, etc.). Les nobles jouissaient du privilège, au sens propre comme au sens figuré, de ne pas travailler. Celui-ci étant confié à ceux qui ne portaient pas de titres, en l’occurrence les paysans.

Le travail salarié a été instauré durant les débuts de la Révolution Industrielle pour faire fonctionner des machines qui ne pouvaient travailler seules. En effet, si les premières machines à vapeur ont considérablement démultiplié la force musculaire des hommes et des animaux jusque-là employés comme moteurs, elles avaient besoin des humains pour les guider dans les tâches à accomplir. C’est pourquoi, malgré l’abolition du système féodal divisant la société entre les nobles et les sans-titres, le travail salarié des hommes libres était nécessaire pour faire fonctionner les machines, et donc l’économie.

Cela tombait bien, puisque les hommes libres en question étaient en grande majorité frustres, incultes et affamés. De ce fait, ils n’avaient pas d’autres choix que de travailler pour gagner leur vie. Tandis que les individus riches avant la Révolution Française étaient les seuls à avoir les moyens de posséder l’outil de production dans lequel les salariés travaillaient. C’est comme cela que notre système oligarchique s’est mis en place, faute que les individus puissent influer sur la société car trop pauvres et trop occupés à travailler.

 

L’intelligence artificielle change la donne

Depuis les années 1980, dans la foulée de l’informatisation, les machines s’automatisent. Ce qui fait qu’elles ont de moins en moins besoin d’humains pour fonctionner. Elles peuvent travailler seules. Comme les nouvelles industries ont de moins en moins besoin de main d’œuvre pour produire ce qu’elles doivent produire, elles créent beaucoup moins d’emplois que les vieilles industries.

Si certes l’apparition de l’intelligence artificielle a nécessité de nouvelles compétences et des hommes pour les mettre en œuvre, il n’y en a pas autant besoin qu’auparavant, puisque l’essentiel du travail se fait avec peu de salariés. Nous sommes arrivés à cette période charnière où la machine ne se contente plus de démultiplier la force de l’homme qui travail pour la faire fonctionner, c’est l’intelligence artificielle qui la fait fonctionner et travailler la machine à la place des hommes. C’est ce qu’explique Thierry Curty dans son article.

Nous ne sommes plus au début du XXème siècle où par exemple, dans l’industrie automobile, avec l’arrivée des moteurs thermiques pour remplacer les chevaux, il fallait transférer les artisans contribuant à la production de voitures hippomobiles vers l’automobile à moteur. Ainsi, les maréchaux ferrants étaient devenus des mécaniciens, les cochers des chauffeurs, les fabricants de diligences des fabricants d’automobiles. Sauf que voilà, la technologie d’antan nécessitait la présence d’humains pour fonctionner. Elles ne pouvaient que démultiplier la force musculaire des humains, qui devaient être là pour faire fonctionner ces mêmes machines.

 

Une précarisation due à notre refus de s’adapter en conséquence

C’est dans ce contexte où la main d’œuvre devient de moins en moins nécessaire à la production de biens et de services que le chômage de masse s’est installé. En effet, avec l’intelligence artificielle capable de travailler seule, il n’y a plus de travail pour tous. Le système de redistribution de la création de richesse par le travail, donc par les salaires se grippe.

Le problème, ce n’est pas l’automatisation de la production, mais bien notre refus d’évoluer pour s’adapter. En effet, notre société actuelle est toujours organisée autour du travail. De ce fait, ceux qui ne peuvent plus travailler, car il n’y a plus de travail pour tous, ne peuvent plus gagner convenablement leur vie. Sinon en occupant des emplois de mauvaise qualité ou en se terrant dans un chômage de plus en plus précaire à force que les aides sociales diminuent du fait que le pays ne créer plus suffisamment de richesse. Ce qui ne manque pas de causer de graves crises économiques, comme je l’explique dans un article à ce sujet. Ceux qui voudraient s’en sortir en créant leur propre activité se retrouvent bloqués par leur situation de précarité qui les empêche de tenter quoi que ce soit. Ceux qui sont parvenus à se lancer se retrouvent autant précarisés, notamment en raison des conditions imposées par les plateformes de type Uber, comme le mentionne Thierry Curty dans son article.

 

Une automatisation qui comporte de nombreux avantages

Les robots sont avantageux à plus d’un titre. Non seulement ils peuvent effectuer des tâches complexes et répétitives à un rythme auquel les humains pourraient difficilement suivre, mais en plus, ils rendraient la société plus riche et plus écologique. En effet, les robots étant sophistiqués donc chers, ils permettraient aux entreprises de générer d’avantages de bénéfices, que l’État récupérera par l’impôt sur les sociétés. Ils seront plus écologiques car ils permettront aux entreprises de réorienter leur production vers le qualitatif et cher. Ce qui fait qu’il n’y aura plus de gaspillage de matières premières, d’énergies, sans compter les nombreux déchets rejetés. De plus, ces robots pourraient même dépolluer l’environnement en étant produits avec du carbone lui-même produit à base de CO2 atmosphérique, pour ne citer que cet exemple. C’est par ailleurs ce que j’explique plus en détail dans cet article.

 

Si les humains ne travailleront plus, comment vivront-ils ?

Certains se posent la question de comment les humains contribueront à la société au lieu de travailler. Cela se fera par l’activité sous forme de création d’entreprises pour les plus ambitieux ou encore de micro-activités qui consisteront à rendre des services de façon ponctuelle, comme je le mentionne dans un autre article.

Pour éviter que cette automatisation ne devienne un nouveau vecteur de précarité, il faut adapter la société à la fin du travail. Pour cela, il suffit que l’État prenne une série de mesure pour mettre en place un environnement collaboratif dans lequel les individus pourront s’épanouir en recevant conseils et capitaux pour mener à bien leur futur projet d’activité en fonction de leurs aspirations.

 

Un revenu universel comme socle

Tout d’abord, une fois que l’État aura pris la décision de permettre à tout un chacun de toucher le minimum de part de création de richesse dont il a droit, un nombre croissant d’individus vont pouvoir se lancer dans leurs projets. Cette part, c’est le revenu universel. Il est en quelque sorte un socle qui, dès lors que quelqu’un ne gagne aucun revenu, sera perçu par les individus concernés et une fois qu’ils ont créé leurs activités et que celles-ci leur rapportent, ce revenu diminue jusqu’à un certain seuil à partir duquel il ne sera plus distribué. Bref, il fonctionne sur la base de l’impôt négatif, tout comme la prime d’activité qui régresse au fur et à mesure que le revenu augmente. Il est important de savoir que ce revenu universel n’est pas une aide sociale, mais bien la part de création de richesse à laquelle chacun d’entre nous peut prétendre. En effet, de nos jours et quel que soit ce que l’on fait, on crée de la richesse. Par exemple, le simple fait de visionner des publicités dans la rue ou autres supports est un acte de création de richesse au même titre que de faire ses achats du quotidien.

Ce revenu universel est donc bien un minimum auquel chacun peut prétendre dès lors qu’il ne dispose d’aucun revenu. À quelques exceptions près, ce ne sera pas le remplaçant du revenu du travail. En étant fixé à 800 Euros mensuel et par personne, il a pour vocation d’être un tremplin pour permettre aux individus de créer leur activité. Bien sûr, sans capitaux, c’est compliqué. C’est alors que de nouvelles mesures fiscales s’imposent pour inciter les riches à réinvestir massivement leurs capitaux dans l’économie réelle.

 

Des mesures fiscales incitatives pour les plus aisés

Depuis que l’État subventionne l’économie et leurs accorde des avantages à tout va pour sauvegarder l’emploi, les riches ont perdu leur responsabilité de financier de l’économie réelle pour camper dans une position de rentier. Il faut mettre un terme à cela en revoyant complètement le système d’imposition en supprimant l’impôt sur le revenu, devenu inefficace et vecteur d’évasion fiscale, comme le mentionne Thierry Curty dans son article. En plus d’être inefficace et confiscatoire, il a été spécialement conçu pour que les riches y échappent. C’est ce qui explique notamment pourquoi les revenus du capital (dividendes, loyers, intérêts, qui constituent l’essentiel des revenus des riches) sont beaucoup moins taxés que les revenus du travail (salaires). C’est pourquoi il faut remplacer l’impôt sur le revenu par l’impôt sur le niveau de vie qui taxe les riches en fonction de leur train de vie. Plus on vit de manière opulente (grande maison, yacht, voiture de luxe, majordome à disposition 24h/24, etc.), plus on paye cet impôt. Sa particularité, c’est qu’il est basé non pas sur ce que possèdent les individus, mais sur ce dont ils disposent. Autrement dit, on peut avoir nos biens entre les mains d’une société écran basée dans un paradis fiscal, du moment qu’on dispose de ces biens, on est redevable de cet impôt. L’objectif est d’inciter les riches à mettre leurs capitaux d’avantage à la disposition de l’investissement dans l’économie réelle que dans l’amélioration de leur niveau de vie, après quoi, s’ils contribuent à réduire les inégalités en investissant dans l’économie réelle pour créer de la richesse qui bénéficiera au plus grand nombre, ils pourront réduire leurs impôts avec l’impôt sur l’inégalité. Enfin, pour s’assurer qu’ils investissent dans un grand nombre d’entreprises et non dans quelques-unes, il faudra mettre en place un nouvel impôt qui taxera les dividendes en fonction de ce qu’ils représentent dans les bénéfices des entreprises. Autrement dit, pour payer le moins d’impôt possible, il faut ne faut pas que les dividendes prennent une place trop importante dans les bénéfices. De ce fait, s’ils veulent augmenter leurs revenus, ils devront investir dans plusieurs entreprises pour ainsi capter des dividendes provenant de plusieurs sources, ce qui permettra d’assurer aux individus qui voudront financer leurs projets d’obtenir des capitaux.

 

Une immense plateforme de financement participatif pour fédérer les acteurs économiques

Mais ensuite, comment cela va se matérialiser ? Il faudra que l’État mette en place une plateforme de financement participatif qui va réunir les capitaux de tout ce beau monde et être ainsi le pilier de la création de richesse dans la société. Il s’agit de l’Action Mutuelle d’Investissement. Ce que cette plateforme a en plus, par rapport aux autres plateformes de financement participatif, c’est qu’elle disposera, de par un partenariat avec les banques, du levier de crédit qui permet de prêter plus que le capital en réserve. Un levier bancaire qui est par ailleurs la base de création de richesse, sans quoi il ne s’agit que d’un transfert d’une poche à une autre, comme l’explique Thierry Curty dans une vidéo. De ce fait, en plus d’augmenter la capacité des individus, riches et pauvres, à investir, ils auront moins de chance de perdre leur capital en cas d’échec d’un projet puisque ce n’est pas lui qui sera directement investi, ce qui évite que de la richesse soit perdue, contrairement aux plateformes actuelles. Bref, dans cette plateforme, les individus, riches et pauvres, apporteront leurs capitaux pour financer et prendre part à des projets pour ensuite, si ces projets aboutissent, toucher les fruits de leur participation. Ainsi voilà comment les individus gagneront leur vie à l’avenir. Et contrairement au travail, ils auront le choix d’augmenter leurs revenus puisqu’ils auront le temps, que le travail leur prenait, pour cela.

Si l’Action Mutuelle d’Investissement permet le financement d’entreprises pour des individus ambitieux, il permet aussi le financement de petites activités. En effet, le problème à l’heure actuelle et qui fait que les micro-entrepreneurs ont du mal à financer leur projet, c’est qu’il s’agit pour les banques et les gros fonds d’investissement, d’un domaine qui leurs est inaccessible. En effet, des petites entreprises ont besoin d’un soutien que des entreprises de plus grande taille n’ont pas nécessairement besoin. Or, ce n’est pas le métier de ces fonds. C’est pourquoi l’AMI comblera cette lacune en offrant aux individus un incubateur où ils disposeront de conseils et de capitaux pour réussir à bien leur projet. Les investisseurs et les banques n’ayant plus qu’à se contenter d’investir dans l’AMI qui du coup se chargera du soutien technique et logistique des micro-entrepreneurs. On pourra d’ailleurs très bien imaginer que les micro-entrepreneurs en question, avec l’aide de l’AMI, se regroupent au sein d’entreprises collaboratives, dont ils en deviennent actionnaires. Ainsi, ils peuvent rendre des services et permettre à l’entreprise collaborative de générer des bénéfices, et étant propriétaires de l’entreprise en question, ils touchent les dividendes. De plus, le fait de se regrouper en ce genre d’entreprise rend le financement plus aisé, ce pour financer un nouvel outil de travail à la disposition des micro-entrepreneurs par exemple.

 

Bref, l’automatisation des tâches n’est pas une menace pour l’humanité, loin de là. Le problème est dans notre refus d’évoluer en adaptant la société en conséquence. C’est cela qui est vecteur de précarité. Si la société fait sa Transition Sociétale et donc s’adapte, une nouvelle période prospérité, similaire aux Trente Glorieuses, pourrait bien voir le jour.

6 réflexions sur « L’automatisation de la production signe-t-elle la fin de l’humanité ? »

  1. Le problème c’est qu’une machine, un automate, ne peut pas créer de valeur. Il ne fait qu’en transmettre, c’est à dire transmettre du temps de travail moyen cristallisé en la machine – temps de travail qui est la valeur (valeur d’échange) qui constitue la plus-value du capitaliste (qu’il a extorquée au travailleur). Vous ne pouvez pas exploiter une machine, un être humain, si. C’est pourquoi le rêve d’une société tout automatisée, délivrant l’humain du travail est un fantasme d’illimitiste, hélas assez commun. Dans la composition du capital, plus le travail mort (les machines) remplacent le travail vivant (l’homme), plus la baisse du taux de profit (qui est une baisse tendancielle) menace le système. C’est ce qui se passe actuellement, et qui oblige le crédit chimérique à flirter avec les sommets de l’hubris, de la démesure.
    Votre projet global n’est pas inintéressant (dans l’intention en tout cas), mais il repose sur des prémisses fausses et sur une méconnaissance du développement réel des forces productives.

    1. Bonjour,

      Merci pour votre commentaire. J’avais commencé à répondre à votre commentaire en citant chaque bloc. Mais je me suis aperçu qu’en fait vous dites tellement n’importe quoi que ce n’était malheureusement pas possible. Avant de produire ce genre de commentaire, je vous inviterai plutôt à acquérir les notions de base de l’économie.

      Non, notre projet ne repose pas sur des prémisses fausses, c’est votre commentaire qui repose sur des croyances sans fondement, pour ne pas dire absurdes et en tout état de cause une profonde méconnaissance de la notion économique.

      1. Le commentaire de Louison n’est pas erroné, bien au contraire, mais elle (il ?) a visiblement lu Marx. Et en effet, la notion de « travail vivant » VS « travail mort » dans le processus productif est décisive, voir « capitale » dans tout ce qui a trait à l’automatisation… Dans la théorie fondamentale de la valeur, une machine (donc un robot) ne PEUT PAS produire de valeur. Vous ne semblez pas connaître cette théorie, tirée du Livre 1 du Capital. Une saine lecture pour les mois à venir ? 😉

        Cordialement.

      2. Bonjour,

        La théorie fondamentale de la valeur n’a absolument rien à voir avec le travail. C’est une théorie qui a été établie à une époque où le seul moyen d’exister était de travailler. Forcément, si une machine effectuait le travail, la fonction était perdue pour l’humain qui du coup ne gagnait pas sa vie et donc il n’y avait pas de création de valeur. Nous n’en sommes bien évidemment plus là.

        Ce n’est donc pas moi qui ne connait pas la théorie, mais vous qui avez une vision profondément erronée de la notion de valeur.

        Bien cordialement

      3. Dialogue de sourds, ok. Entendons-nous déjà sur la notion de valeur. Il semblerait que la vôtre soit très vaste (valeur humaine, valeur écologique, valeur ceci ou cela.) Ces valeurs existent, bien sûr, elle sont importantes, mais la forme valeur au sens de l’économie du capital est bien précise : elle ne peut être que valeur d’usage ou valeur d’échange. Cette dernière, apparue à la révolution néolithique, est celle produite plus tard par ce que Marx définit comme travail aliéné – et non pas « l’activité » – soit le « sur-travail » d’où est tirée la « sur-valeur » extorquée au salarié pour l’accroissement du capital (si vous préférez « plus-value »). Ces notions peuvent paraître barbares, mais Marx est toujours d’actualité. Plus que jamais. D’autre part votre projet, qui rappelle un peu le Projet Venus de J.Fresco, semble faire l’impasse sur la notion centrale de limite énergétique. C’est bien joli de tout automatiser, d’avoir des robots partout. Mais demandez-vous comment cela fonctionnera du point de vue de l’énergie disponible et des ressources minières. Et puis, vraiment, lisez le Capital si vous avez le courage, c’est très fertile et instructif. Indispensable pour comprendre la marchandise et la valeur. Bon courage.

        Et bonne soirée.

      4. Je ne sais pas où vous prenez ces histoires de valeur d’échange ou je ne sais quoi. TOUT s’échange, la connaissance s’échange plus facilement que les biens et a bien plus de valeur. Vous avez juste une vision très (trop) simpliste de l’économie. Et vous vous référez de manière primaire à des propos du 19e siècle, c’est évidemment absurde. Au Moyen-Âge ce qui conférait de la valeur à un royaume, c’était la puissance de son armée, l’agriculture n’avait que pour rôle de nourrir la population mais les paysans ne valaient rien, ils étaient faciles à remplacer alors qu’un bon soldat est difficile à trouver, raison pour laquelle être un homme revenait à prouver sa vaillance. On le trouve d’ailleurs dans toutes les cultures archaïques, dans les tribus, où être un grand guerrier est l’objectif ultime, même si aujourd’hui c’est relégué au rang de folklore sous la pression de la civilisation qui s’insinue partout.

        Comment tout automatiser fonctionnera du point de vue de l’énergie disponible ? Eh bien, vu les économies considérables d’énergie et de matière première que cela induira, ça résout largement la question de la transition énergétique et aussi l’écologique, d’où la raison pour laquelle la transition dépend de la transition sociétale.

        Pour ce qui est de la lecture du Capital, c’est une de mes lectures de référence, mais c’est une question de compréhension du fonctionnement de l’économie. Et moi je vous propose de vous instruire en lisant Achille Talon, l’Archipel des Sanzunron, dont la qualité du propos économique m’avait toujours surpris et j’ai appris il y a quelques jours que c’était parce qu’à l’origine il était une commande du Crédit Lyonnais pour apprendre les bases de les bases de l’économie à ses salariés.

        J’en resterai là, parce que malheureusement ça ne mènera à rien tant que vous n’aurez pas appréhendé le fonctionnement de l’économie.

        Merci pour vos commentaires, bonne continuation.

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