La singularité technologique du 21e siècle c’est l’intelligence artificielle qui mène à l’automatisation de plus en plus complète des machines et donc de la production. Ce qui implique de moins en moins d’humains dans la chaîne de création de valeur et donc c’est autant de personnels libérés de cette condition de travailleur. Mais que va devenir l’humain s’il ne travaille plus ? Nous voyons dans cette infographie en quoi et pourquoi cela est une bonne chose, pour la qualité de vie, pour la création de richesse, pour le développement sociétal. Moins de travail, c’est plus de créativité humaine, c’est plus d’humains qui se préoccupent de ce qui les concerne directement plutôt que de leur travail. C’est une production plus technologique et plus écologique, plus complexe mieux valorisée, on produit moins, mais mieux, pendant que l’humain vaque à ses affaires, à la société dans laquelle il vit.
Après 15 ans d’inflation de 1971 à 1986 où VGE a mis en place un système de financement de l’Etat reposant sur des emprunts massifs à la Banque de France, repris en 1981 par Mitterrand, qui a laminé le franc de plus de 80 %, le faisant passer de 1 franc français pour 4 francs suisses en 1971 à exactement le contraire en 1986, où la première cohabitation, l’opposition de droite revenue à la majorité, s’est opposée à la Loi de finance, a mis fin au système, obligeant l’Etat a emprunter sur les marchés, la dette double tous les 10 à 15 ans depuis 40 ans. Il a fallu 25 ans pour qu’elle passe de 400 mds à 1700, puis 12 ans de Macron, d’abord Ministre de l’Economie de Hollande de 2012 à 2017, puis président jusqu’à aujourd’hui pour qu’elle passe à plus de 3300 Mds.Elle atteindra 5000 Mds vraisemblablement d’ici 2032. Son coût représentera alors largement l’équivalent des rentrées fiscales de la TVA.
Imaginez, vous faites partie d’une petite tribu nomade, vous marchez pour suivre la nourriture au gré des saisons. Puis survient un épisode glaciaire, vous ne marchez plus assez vite pour rattraper votre nourriture et il n’y a plus rien à manger, ne pensez-vous pas que vous auriez peur et connaîtriez de la souffrance ? Que de la violence émergerait dans votre groupe ? Tout le monde accusant les autres du problème ? Vous décidez de devenir cultivateurs, de renoncer à vous déplacer, vous décidez de construire un village, n’auriez-vous pas eu peur de cette décision d’abandonner votre mode de vie ? L’Humanité, au fil de son Histoire, des changements majeurs, des transclusions sociétales majeures, elle en a vécu plus d’une. La différence, c’est que pour la première fois c’est très rapide, en un siècle on va changer radicalement de modèle de société, avec en arrière-plan un vrai risque de disparition pour l’Humanité, en raison du réchauffement climatique, de l’attrition de la biodiversité, le dépassement des limites planétaires, la pollution généralisée. Et économiquement c’est la catastrophe, la vie devient plus dure, on accumule les contraintes sous prétexte d’écologie, la démocratie est en recul, le sentiment d’impuissance est exacerbé, la peur du manque, la peur pour les siens, pour soi. Mais l’Humanité a un boulevard devant elle, qu’elle ne voit pas encore.
La sobriété, l’épuisement de la ressource, les dépassements des limites planétaires, des concepts ressassés sans fin, ne sont que la conséquence de l’échouage du modèle économique et des technologies du 20e siècle. Une phase source de troubles, de crise, de fascisation de la société, de peur en raison de l’urgence climatique, l’effondrement de la biodiversité, la pollution absolument générale. Mais le 21e siècle se met en place, apportant les nouvelles possibilités, les nouvelles solutions, un nouveau modèle.
Les cycles économiques, récurrents chez nombre d’auteurs, à plus ou moins longue échéance, des cycles courts, qui impliquent une alternance de micro-crises et de reprise, d’autres plus longs s’adressant à des pans entiers de l’activité qui évolue. Ici il s’agit de cycles séculaires décrits par Sénèque appliqués à l’économie par Ugo Bardi. L’Effet Seneca exprime l’effet falaise de la fin d’un modèle. L’économie humaine consomme massivement de l’énergie, diffusant de la chaleur (entropie) source de déséquilibres naturels et sociaux (anthropie) amenant à l’échouage du modèle fonctionnel, ce qui est source de crise. La production s’effondre, les technologies sont obsolètes, l’organisation sociale n’est plus adaptée, les dégâts sur l’environnement contraignent à une réorganisation. Durant ce temps la morosité induit de la tension. Puis la société se réorganise, intègre les nouveaux paramètres, la production redémarre et une nouvelle ère de prospérité commence jusqu’à la prochaine falaise.
Un nouveau contrat social que l’AMI s’approprie en slogan. Une économie avec des gains et du pouvoir mieux partager, le « stakeholder capitalism » ou « capitalisme des parties prenantes » cher à Klaus Schwab. Un système avec une répartition plus large qui fait de l’individu un contributeur direct à la création de richesse qui bénéficie mieux à plus de monde et ne se contente plus d’exploiter sa force de travail. L’humain au coeur de l’humain au lieu de l’économie au coeur de l’humain.
La transition sociétale du 21e siècle est inéluctable, souhaitable et nécessaire. Renoncer à l’existant représente toujours un défi, la peur de l’inconnu promis confortable mais incertain face à l’existant inconfortable mais certain qui rassure. Pourtant il ne s’agit que d’une évolution, une progression logique. La première révolution industrielle de la vapeur au 19e siècle a fait du paysan fruste et inculte un ouvrier avec un salaire. La seconde révolution industrielle du pétrole et de l’électricité au 20e siècle a fait de ce paysan devenu ouvrier un citoyen, qui accède à la santé, l’éducation, la Culture, qui vote. Que la troisième révolution industrielle du numérique au 21e siècle fasse de ce paysan devenu ouvrier devenu citoyen un acteur du développement sociétal est une évolution naturelle. Le 19e siècle fut celui de la puissance, grâce à l’apparition des machines. Le 20e siècle fut celui de la croissance, grâce à l’exploitation des machines. Le 21e siècle sera celui de l’intelligence, grâce à l’automatisation des machines.
L’Humidex est un indice constitué par le croisement de deux données : la température et l’humidité. L’Humidex indique la capacité d’évacuation du surplus de chaleur que crée la vie. Chaque espèce sur la planète possède son propre Humidex en fonction de son système biologique de refroidissement. Les uns halètent, comme les chiens, les autres transpirent, c’est le cas des humains. Plus il fait chaud et humide et plus la transpiration est inefficace. Jusqu’à un moment donné où vous suez des flots et pourtant votre température s’élève quand même induisant des conditions de plus en plus confortables jusqu’à devenir létale. Quand il fait frais, même une hygrométrie maximale ne présente aucun problème, vous devez même vous habiller pour garder de la chaleur. Quand il fait très chaud, très peu d’humidité suffit pour annihiler l’effet de la transpiration, vous ne pouvez plus réguler votre température et vous vous retrouvez en hyperthermie.
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